Page 60 - Livre électronique du congrès AFMAPATH 2024
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P28. PID : ASPECTS CLINIQUES ET RADIOLOGIQUES
M. ZADI - H.ARFAOUII,H.BAMHA,S.MSIKA,
N.BOUGTEB,H.ARFAOUI,H.JABRI ,W.EL KHATTABIH,.AFIF
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL 20 AOUT 1953, CHU IBN ROCHD, CASABLANCA, MAROC
Introduction :
Les pneumopathies infiltrantes diffuses (PID) représentent un groupe hétérogène d’atteintes
pulmonaires pouvant toucher les trois composants du parenchyme pulmonaire. Elles se
caractérisent par un polymorphisme clinique et radiologique, et des étiologies connues et
d’autres idiopathiques. Le but de notre étude est de déterminer le profil radiologique et
clinique des PID.
Méthodes :
Étude rétrospective et descriptive sur 50 patients suivis pour PID au service de pneumologie
de l’hôpital 20 août 1953 (Casablanca – Maroc) sur une période de janvier 2022 à mai 2023.
Résultats :
L’âge des patients allait de 25 ans à 80 ans (moyenne d’âge de 56 ans) avec une prédominance
féminine de 62%.
Leurs antécédents étaient répartis comme suit : dyspnée chronique 66%, bronchorrhée
chronique 40%, tuberculose pulmonaire et d’hypertension artérielle 6% chacune, diabète 14%,
maladie auto-immune 14%, poly médication 14%, antécédent de covid-19 16%, exposition aviaire
18%, exposition au tabagisme 28%, avec un cas d’exposition à l’amiante et un cas d’exposition
aux Rayon X. Les signes fonctionnels étaient : la dyspnée (98%), le syndrome bronchique (56%),
la douleur thoracique (24%), l’hémoptysie (4%), avec des signes associés à type de : arthralgies
(26%), syndrome sec (26%), signes cutanés (10%), fièvre (6%), fléchissement de l’état général
(22%). Les signes physiques respiratoires étaient : râles crépitants (76%), râles sibilants (32%),
syndrome de condensation (4%) et il était sensiblement normal dans 18% des cas. Des signes
articulaires étaient retrouvées à l’examen somatique dans 16%, et des signes cutanéomuqueux
dans 12% des cas et 54% des patients avaient un hippocratisme digital.
La sémiologie scannographique étaient dominée par le rayon de miel 64%, les bronchectasies
56%, adénopathies médiastinales 54%, les micronodules pulmonaires 40%, le verre dépoli 34%,
les épaississements septaux et non septaux 20%, les foyers de condensations pulmonaires 14%,
le crazy paving 8%, les nodules pulmonaires 4%, avec présence d’un gradient dans 36% des
cas. L’ensemble des lésions scannographiques étaient compatibles avec une PIC (28%), PINS
16%.
Conclusion :
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