Page 23 - Livre électronique du congrès AFMAPATH 2024
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Une polysomnographie a été réalisée chez 44 patients soit 39,3%, elle a objectivé un SAOS
               sévère dans 88,6% des cas, une moyenne d’IAH de 52,4/h [5-113,4], et une hypoventilation
               nocturne chez tous nos patients. Une spirométrie a été réalisée chez 41 des patients objectivant
               un profile ventilatoire restrictif chez 97,5% des patients.

               La ventilation non invasive chronique a été indiquée chez tous les patients, mise en place chez
               48 patients (42,8 %) avec mode biPAP chez 44 patients (91,7%) et mode PPC chez 4 patients
               (8,3%). La bonne observance thérapeutique a été notée 38 cas (79,1%) et une bonne tolérance
               chez 43 cas (89,6%).

               Apres une durée moyenne de 3 ans et demi de suivi, on a noté que l’évolution clinique et
               gazométrique était favorable chez 93,7% des patients appareillés ; tandis que chez les patients

               non appareillés, l’évolution vers l’aggravation a été objectivée chez 23,8% des cas et 76,2%
               étaient perdus de vue et chez qui on ne pourrait pas prédire l’évolution

               Conclusion :

               Nous concluons que le syndrome obésité-hypoventilation est le plus souvent associé à un
               syndrome d’apnée de sommeil sévère, désaturant, qui est mis en évidence grâce à un
               enregistrement par polysomnographie

               Nous insistons sur l’importance de la VNI dans la PEC de syndrome obésité-hypoventilation et
               sur l’importance de la collaboration entre le centre de médecine du sommeil et le service de
               pneumologie pour une meilleur PEC des patients.












































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