Page 26 - Livre électronique du congrès AFMAPATH 2024
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P06. RETENTISSEMENT RESPIRATOIRES ET PRISE EN CHARGE DES
                     PATIENTS PORTEURS DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES


                     Y. AFKAR, R. AMIALI, A. BOUHAMDI, H. EL BOUJAMAI, M. KARHATE
                     ANDALOUSSI, L. SENHAJI, B. AMARA, M. ELBIAZE, MC. BENJELLOUN,
                     M. SERRAJ


                     SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE CHU HASSAN II DE FES FMPDF, USMBA


               Introduction :

               Les maladies neuromusculaires (MNM) regroupent des maladies très variées du système
               nerveux périphérique d’évolution différentes ; Le pronostic vital des patients neuromusculaires
               est souvent menacé par les complications aiguës respiratoires et cardiaques. L’assistance
               respiratoire a permis d’améliorer la qualité de vie, la qualité du sommeil et la survie de ces
               patients.

               Méthodes :

               Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 151 patients (104 hommes, 47 femmes) hospitalisés au
               service de pneumologie de CHU Hassan II Fès sur une période de 13 ans depuis Janvier 2011
               jusqu’à Décembre 2023.


               Résultats :
               L’âge moyen était de 26,7 ans [1 an -80 ans]. La notion de cas similaire a été présente chez 29 cas

               soit 19%. Le mariage consanguin de 1 er degré chez 42 cas soit 28%. L’âge moyen de début de
               la symptomatologie était de 4,9 ans [naissance -33 ans].

               Les maladies neuromusculaires sont dominées par une myopathie non étiquetée (39 cas soit
               25,8%), sclérose latérale amyotrophique (40 cas soit 26,5%), myopathie de Duchenne (19 cas soit
               12,6 %), Amyotrophie spinale (10 cas soit 6,6%) et gamma-sarcoglycanopathie (10 cas soit 6,6%)

               Tous nos patients ont été adressés pour évaluation du retentissement respiratoire par leurs
               médecins traitants pédiatres ou neurologues. Les signes respiratoires étaient dominés par une
               dyspnée (31,8%), une toux inefficace (26,5%), des signes d’hypercapnie (20%), une orthopnée
               (6%) ; des infections respiratoires à répétition (17,2%),  des signes nocturnes (4,6%) et des signes
               de SAS (7,3%) alors que 63,6% des patients  étaient asymptomatique sur le plan respiratoire ; et
               les symptômes neurologiques étaient dominés par un déficit moteur (74%), une amyotrophie
               musculaire (31,7%), des troubles de déglutition (22,5%) et une dysarthrie (17,8%).

               L’évaluation respiratoire est faite d’une évaluation clinique notamment l’évaluation de la toux, de
               la mise en jeu des muscles respiratoires accessoires, évaluation fonctionnelle par la réalisation

               de CVF en position assise puis couchée, évaluation morphologique avec étude de la cinétique
               du diaphragme par une échographie diaphragmatique, la recherche d’une hypoventilation
               alvéolaire nocturne par réalisation d’une gazométrie artérielle  le matin  au réveil  et, depuis



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